L'image du développeur freelance fait rêver de plus en plus de personnes dans le monde entier. A premier abord, les gens qui le sont, le plus souvent des gens qu'on appelle digital nomad nous font rêver sur les réseaux sociaux en se prenant en photo et en vidéo en train de travailler dans des endroits splendides comme des plages de sable fin ou encore des océans d'un bleu azur sans précédent. Mais la vérité est que le statut de freelance est une chose particulièrement dangereuse pour laquelle vous devez maitriser avec attention tous les points positifs comme négatifs.

Oui, le développeur freelance qui a fait une formation pour apprendre à coder en quelques mois peut théoriquement travailler d'où il veut dans le monde, si ces clients lui accordent ce qui n'est pas toujours le cas. Ce qui est assez paradoxal, c'est que les freelances ne sont que très peu à travailler en voyageant autour du monde. En France, près de 8 developpeurs informatiques freelance déclarent travailler de chez eux en pyjama ou encore en sous-vêtements quand nous approchons des périodes de canicule. Autant vous dire qu'on est bien loin de ce qu'on peut voir sur les réseaux sociaux. Le freelance peut également choisir ses tarifs et travailler quand il veut ce qui est un avantage non-négligeable. En France, on estime que 7 développeurs à leurs comptes sur 10 travaillent de nuit quand il n'y a rien à faire d'autre, souvent entre minuit et 5h du matin

Mais le rêve s'arrête la. Oui parce que le freelance n'est pas considéré comme un vrai travailleur auprès de la société. Il faut savoir qu'il ne cotise pas pour le chômage et qu'il ne cotise même pas pour sa retraite ce qui pousse les développeurs indépendants à opter pour le portage salarial, un mode de vie qui permet de concilier les avantages du freelance et du salariat, mais qui oblige la personne qui effectue ce mode de vie à payer beaucoup plus de taxes et d'impots. De plus, le freelance ne peut presque jamais contracter un pret immobilier pour payer un appartement ou encore une maison. En France, on estime que 9 développeurs sur 10 qui sont en freelance, et qui gagnent mécaniquement bien mieux leurs vies que les salariés classiques, obtiennent leurs pret immobilier aux alentours dès 40 ans, une fois après avoir prouvé à leurs banques que leurs auto-entreprises tiennent la route sur une durée minimale de 12 ans, la où il ne suffit que d'un contrat de travail pour le salarié pour obtenir ce fameux sésame.